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Whisky Schiff Lucerne 2012, 6eme édition (30-31 Mars), Lucerne, Suisse

Cliquez ici pour la gallerie photo

http://www.whiskyschiff-luzern.ch/

Note: Toutes les notes de dégustations mentionnées ci-dessous sont mes impressions initiales dans le contexte du Whisky Schiff et tous ces whiskies seront dégustés dans un environnement contrôlé.
Je me suis rendu à Lucerne lors du deuxième jour du Whisky Schiff 2012 lors d’une superbe journée ensoleillée.

les bateaux sur lesquels le Whisky Schiff a pris place.


Arrivé en milieu d’après-midi, je fus quelque peu surpris de la facilité de mouvement entre les différents bateaux.

Mon premier arrêt fut chez House of Single Malts afin d’y déguster une toute récente nouveauté, le nouveau Glenglassaugh Revival, le premier whisky produit et mis en bouteille depuis la réouverture de la distillerie en 2009. Il s’agit d’un assemblage de fûts de bourbon et de sherry de petite taille (octave ou quarter casks ?). Le whisky est très doux, jeune et relativement rond : un whisky facile à boire qui devrait gagner en complexité avec les années. Le Clynelish 1972 38 ans de Single Malts of Scotland était agréablement rond, avec de forts arômes de citron au nez, rond et moelleux en bouche. Un très bon millésime, mais avec son apogée passée. De cooper’s choice, le Laggan Mill sherry offrait un beau comtraste, avec d’agréables notes de sherry, ainsi que de fortes notes de tourbées et de sherry. Un Lagavulin très intense et expressif. Des plus agréables.

Le stand de The House of Single Malt

 


Un nouveau venu sur le marché des embouteilleurs indépendants était The First Edition, une companie créé par le jeune Andrew Laing, qui a fait ses premières armes dans l’entreprise familiale Douglas Laing & Co. L’entreprise fut fondée fin 2009 et Andrew met en bouteille désormais près de 25 futs par année, prinicipalement pour le marché scandinave, allemand, suisse, USA et asie (mais pas au Royaume-Uni). La sélection consiste principalement en whiskies doux du Speyside agés entre 20 et 30 ans, de préférence, d’ex-fûts de bourbon.
Le Glen Elgin 26 ans était effectivement un whisky très rond et doux, légèrement épicé et offrant une belle complexité. Très bon.


Chez Glenfahrn, mon choix s’est porté sur le Bunnhahbain 35 ans Artist mis en bouteille en 2011 pour la Maison du Whisky. Un whisky très doux, rond, avec une belle influence du shery et de notes marines. Un très bon whisky, mais un peu faible en intensité, comme de nombreux Bunna de cette période récemment embouteillés. Dans leurs section raretés, j’ai dégusté plusieurs whiskies, à commencer par le Glenugie 1966 mis en bouteille en 1999 par Samaroli. Un bon whisky moelleux, avec un certain mordant boisé et quelques agréables notes herbacées.  S’en suit un excellent Bowmore 1971 sherry mis en bouteille pour Sestante, avec des notes de sherry  sèches, et autres notes de tourbe sèche et minéral, le tout restant austère mais excellent. Par comparaison, le 1973 Sestante brut de fût provenait d’un fut de bourbon et offrait un profil aromatique fort différent : plus tourbé, boisé, fortement épicé et plus marin. Tout aussi bon que le 1971. Après ces deux Bowmore, pourquoi ne pas continuer avec d’autres Islay ?

D’Ardbeg, je fus tenté par le vieux 30 ans officiel, mais mon choix s’est finalement porté sur l’Ardbeg 1974 de Douglas Laing Old Malt Cask (mis en bouteille en 2001, 252 bouteilles). Cet Ardbeg de 26 ans delivrait encore plus de punch et de complexité que le Bowmore 1973 Sestante, mais avec un profil plus sec et iodé. Pour completer la série, mon dernier verre chez Glenfahr fut le Lagavulin 1998 Horae Solaris de Moon, qui a acquis chez certains amateurs un status « culte ». Il s’agit en effet d’un très bon whisky, relativement rond et doux, mais sans un côté « légendaire » auquel je m’attendais. Les 12 ans brut de fûts officiels sont tout aussi bon, voir plus que le moon.

Quelques raretés dégustées chez Glenfahrn


Plus haut sur le pont, je me suis arrêté chez Alexander Weine pour y déguster deux nouveaux Longmorns de Gordon & MacPhail dans leur gamme  »Reserve ». Le 1972 était un fort bon sherry, rond, légèrement sec et sur les baies. Les amateurs de ce millésime ne seront pas déçus.  La plupart des Longmorn 1969 que j’ai récemment dégustés montraient de fortes notes boisées, et je fus positivement surpris par ce dernier. Il était plus rond et fruité que le 1969, sans notes boisées. Excellent.

les deux excellents Longmorns dégustés chez Alexander Weine


Glentauchers est un whisky qur l’on tend à négliger. Mais le 1981 mis en bouteille par Signatory en novembre dernier demontrait une belle complexité et profondeur. Très bon. Ensuite, j’ai dégusté le Bunnhahbhain 1979 mis en bouteille le mois passé pour World of Whisky(Waldhaus am See) : un whisky riche, très sherry, avec de faibles notes de caoutchouc et d’une fort belle richesse et intensité aromatique qui manque au récentes versions plus agées. Finalement, j’ai dégusté le dernier Highland Park, le Thor : un whisky relativement fumé et terreux, avec quelques légères notes frutiées et de bruyère en arrière fond.

Une interlude musicale sur l'un des ponts.


Chez Best Taste Trading, j’ai pu dégusté le nouveau BenRiach 17 ans Septendecim : une très belle expression tourbée, relativement aromatique et légèrement minérale, assez proche de certains Ardmore ou vieu Glen Garioch. Un whisky relativement propre avec une finale que l’on shouhaiterais plus longue.

J’ai passée le reste de la soirée chez Angel’s Share, afin d’y déguster principalement des whiskies d’Arran. Arran est une distillerie que j’apprécie bien, mais dont je n’ai plus déguster ses produits depuis quelque temps. Mon premier Arran fut l’Arran Eagle, qui vient d’être mise en bouteille : un assemblage de fûts de sherry et de bourbon contribuant en un whisky doux, mais relativement complexe et très agréable, plus à mon goût que le Peacock. L’Arran 12 ans Cask Strength est un assemblage de fûts de sherry de premier et second remplissages, avec un profil proche de l’Eagle, mais légèrement plus épicé et intense. Un whisky que je devrais comparé plus attentivement avec l’Eagle. Le Machrie Moor et le Arran Peater sont deux versions tourbées d’Arran, élaborés avec de l’orge tourbée à 14 ppm. La jeunesse du whisky est bien présente, avec quelques notes fruitées de pomme pourle Machrie et des notes plus rugueuses pour le single cask.


Arran devrait produire cette  350,000 L d’alcool pur, grâce à un nouveau washback (le 5eme) et la capacité de stockage augmenterais une fois que le nouveau chais en construction devrait être compléter cet été. 95% de la produit est vendue comme single malt.


Le dernier dram de la soirée fut un Caol Ila 14 ans de James MacArhtur issu d’un fût de sherry. Les versions sherry de Caol Ila ne sont pas trop fréquente. Cette version était moyennement tourbée, mais les notes de sherry soyeuses et tout en rondeur. Un excellent whisky.

Peter Hofmann orientant quelques amateurs de whiskies parmi la gamme James MacArthur


Peter Hofmann vient de réduire ses activités de restauration afin d’augmenter ses activités « whisky », y compris l’organisation de nombreuses discussions. Une version anglaise de son « Encyclopédie Whisky » fut mentionné et lors de mon entretien avec Peter, une nouvelle version de son Encyclopédie est en cours de finalisation et contacts pris avec des maisons de publications anglaises.


Je fus surpris par l’aisance à se mouvoir entre les bateaux et lors de mon départ, j’ai vite compris pourquoi à ma sortie : le nombre de personnes sur les bateaux était limité par le service de navigation.
Cette version du whisky Schiff était aussi plaisante que les versions précédentes et si jamais vous passez près de Lucerne en cette période, n’hésitez pas à vour arrêter au Whisky Schiff Lucerne 2013 !


A l’année prochaine !

 

www.whisky-news.com ©03 Avril 2012