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The Whisky Exchange Whisky Show London, 01-03 Octobre 2016, Londres, UK

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Rappel: Les impressions reportées ci-dessous sont mes notes prises pendant l’événement et la plupart seront re-dégustés dans des conditions standard et contrôlées.

Le lundi du Whisky Show était intense, pour parcourir les 600 whiskies annoncés en 4 heures.

Le lieu du salon, avec un ciel bleu et une brise glaciale

Comme j’étais devant les portes 30 minutes avant l’ouverture, j’étais un des tous premiers à rentrer et le premier au stand de Diageo avec l’espoir d’y déguster les nouveaux Special Releases 2016 annoncés (Brora 38 ans, Linkwood 37 ans et Cambus 40 ans). Malheureusement, toutes les bouteilles disponibles pour le Show (1-2 ?) étaient déjà consommées, de même que les autres embouteillages spéciaux (p. ex., Lagavulin 25 ans).

Note : Je recherche activement des échantillons des Diageo Special Release 2016. Si vous en avez à donner, vendre ou échanger, n’hésitez pas à me à me contacter!

Mon premier arrêt fut chez whisky.auction où j’ai eu l’occasion d’y déguster un vieux blend, le King George IV de The Distiller’s Agency  Ltd (DCL), un nom qui peut-être familier au lecteurs de mon dernier livre. Un whisky sur l’humus, les épices, une vieille fumée tourbée et une légères et douce influence du sherry. Le suivant était un Coleburn 1972 Connoisseur’s Choice de Gordon & MacPhail, un whisky sur les fruits jaunes, le vieux bois, l’humus,  et une fumée légère. L’Avonside 100 proof de Jas Gordon était propre, très épicé, avec une finale relativement courte et un peu de fumée.

Quelques uns des whiskies dégustés chez whisky.auction

 

Mon second arrêt fut chez Bruichladdich, avec une sélection importante de nouveaux produits. J’ai commencé avec le Bruichladdich 10 ans, un whisky très rond et bien équilibré avec un peu de brise marine, de fruits secs et une touche de fumée. Un whisky mature qui me semblait plus lourd que le premier 10 ans. La série PC est désormais discontinuée et remplacée par « Port Charlotte ». Un whisky très tourbé, sec, goudronneux et légèrement vineux. Avec une douceur provenant des ex-fûts de vins. Le nouvel Octomore 10 ans était très tourbé, plus sec et goudronneux que le Port Charlotte, avec une influence maritime et vineux plus importante. Si je me souviens correctement des informations reçues, il contient du whisky maturé dans des ex-futs de vin doux, alors que le Port Charlotte était maturé dans des ex-futs de vin rouge. Le nouveau Black Art 24 ans, dont la composition reste un secret, était très doux et moelleux, légèrement maritime et fumé, doux, fruité et légèrement vineux, qui suggère une proportion importante de fûts de sherry et vins (ou affinage) La qualité des Bruichladdich dégustés était très bonne et il est agréable de voire plusieurs nouveautés de cette distillerie.

Le stand de Bruichladdich avec de nombreuses nouveautés.

 

Chez Balblair, quelques vieux millésimes (1983 et 1990) étaient disponibles, mais s’agissant de versions embouteillées en 2015, je me suis focalisé sur les millésimes 1999. Le 1999 46% était léger en couleur, très floral et sur des fruits doux en finale. Il était beaucoup plus épicé, sur les fruits secs, l’orange et la mandarine et avec un peu de vanille en bouche. Ce millésime est composé d’ex-futs de sherry, dont une forte proportion fut mise en fut de bourbon pendant 2 ans, avant de marier l’ensemble, ce qui explique une couleur légère et des arômes de sherry marqués. L e Balblair 1999 Single Cask sherry for The Whisky Exchange Etait un monstre de sherry, avec de très forts arômes de sherry, sur le café, le cacao, la mandarine, épais et sirupeux en bouche, avec une attaque initiale légèrement caoutchouteuse et  amère, avant de devenir plus doux, floral, avec d’agréables et intenses arômes fruités, d’orange, quelques fruits de la passion, baies rouges, de la cannelle, des condiments végétaux (Fondor) et un peu de caramel dur. Plus lourd que la précédente version pour el Whisky Exchange (TWE).

la sélection proposée par Balblair avec l'embouteillage exclusif pour le TWE exclusive tout à gauche.

BenRiach présentait son nouveau BenRiach quarter cask peated, un BenRiach tourbé, épicé et boisé. Alors que le BenRiach quarter cask cask strength subit une maturation finale en quarter cask, le quarter cask peated est maturé exclusivement dans des ex-quarter casks. Il était légèrement rugueux, épicé et boisé,  avec une belle fumée tourbée et cendrée, avec un peu de charbon, dans le même style que l’ancien Curiositas. Le nouveau BenRiach 12 Sherry Matured (i.e., with final maturation in sherry casks) n’était pas arrivé, et le BenRiach 1975 40 ans et Glenglassaugh 1975 n’avaient pas survécus les deux premiers jours.

Une partie des nouveaux Tomatin, dans leur nouvel habit et le très bon Tomatin 1995

Le décanteur vide du Tomatin 1971 faisait bonne figure sur le stand suivant, et à peine arrivé, on m’a gentiment proposé un verre de Tomatin 36 ans que je n’ai pu refusé. Ce single malt avait une belle influence douce du sherry, herbacé, avec un peu de miel et de très agréables arômes de fruits tropicaux. Il me rappelle fortement les fameux Tomatin du milieu des années 1970. Avant de poursuivre avec les autres Tomatin, j’ai dégusté l’Antiquary 21 ans, un blend qui semble contenir une proportion élevée de malt, sur l’humus, les feuilles de tabac humides, un peu d’orange, de mandarine et diverses épices. Un blend corpulent et bien équilibré. Il fut suivi par son frère plus âgé, l’Antiquary 35 ans, un whisky plus lourd et épicé, qui ressemblait fortement à un single malt. Très bon et intense, avec une forte et agréable influence du sherry. J’ai dégusté il y a quelques semaines le Cu Bochan 1988 à Berne et j’était ravi d’avoir l’occasion de déguster son petit frère, le 2005. Une version moyennement tourbée de Tomatin, sèche, fumée, avec une fumée tourbée légèrement aromatique et douce. Le Tomatin 1995 est une version limitée, avec une maturation finale en ex-oloroso cask. Les arômes épicés de la maturation initiale et fut de bourbon était bien présente, ainsi que les fruits doux du sherry. Très bon. J’étais très satisfait de la qualité des Tomatin dégustés. Depuis quelques années, je trouve que la qualité des produits présentés à augmenter et est de très bonne qualité, comme leurs nouveaux emballages et bouteilles.

Quelques uns des embouteillages deCompass Box, avec des profils aromatiques originaux et des étiquettes très artistiques.

Chez Glenfarclas, aucun Glenfarclas âgé ou Family cask était disponible. Au niveau des éditions spéciales, il restait néanmoins le £511.s19.0d family, une  version douce, légèrement épicée, juteuse et fruitée. Un whisky facile à boire. Un assemblage de jeunes et plus vieux whiskies. Le Glenfarclas 2007 est un assemblage de 2 futs embouteillé exclusivement pour TWE brut de fut.

Kilchoman avait leur nouveau Kilchoman Cask Strength, une version sèche, intense, très tourbée et maritime de Kilchoman, sur le goudron et les vieilles algues. Le Kilchoman Sauternes n’est pas un affinage, mais une maturation complète en ex-futs de Sauternes, qui contribuent à des aromes vieux doux. La production actuelle de Kilchoman est de 200,000 litres d’alcool pur. Une nouvelle air de maltage est en construction et les plans pour un nouveau chai de grande capacité proche de la distillerie sont en préparation.

le stand de Kilchoman avec Anthony Wills just avant sa Master Class Questions et Réponse sur l'histoire de la distillerie.

Cela fait plusieurs années que je n’ai plus dégusté la gamme de base de Glengoyne et j’ai profité de cette occasion pour faire une dégustation verticale de cette distillerie, a commencer par un 10 ans, doux, fruité et vif, élaboré exclusivement à partir de fûts de sherry. Un whisky avec un beau rapport qualité-prix. Le 12 ans contient une certaine proportion de fûts de bourbon, qui s’exprime par d’avantages d’épices boisée et de la vanille. Le 15 ans est plus doux que le 12 ans, avec d’avantage de sherry. L’influence de fruits secs, de cuir et de miel était encore plus intense avec le 18 ans, accompagné d’un peu de fruits exotiques. Le 21 ans est très marqué par le sherry, légèrement amer, sur le café, le cacao et d’intense aromes de cuir et de tannons. C’est le plus sherry et extrême des Glengoyne. Le 25 ans est la dernière édition de belle manufacture. Bien qu’il s’agisse du plus vieux, c’est celui embouteillé au degré d’alcool le plus élevé, 48%. Le résultat est un whisky moelleux, intense, riche et complexe, qui combine d’agréables arômes floraux, des épices douces, des fruits doux (mandarine, orange), des fruits tropicaux, une abondance de raisins secs, sur le miel, la cannelle, et du cuir de haute qualité. Excellent. La version Cask Strength est la plus jeune de la gamme, avec une forte influence du sherry, sur le caramel mou et un peu de caoutchouc.

La gamme de base Glengoyne range, avec le nouveau et très bon Glengoyne 25 ans à gauche.

Chez Wm Grant & Sons Ancient Reserve, le Ghotsted Reserve 26 ans était relativement décevant, car le vatting de Ladyburn et Inverleven résultait en un whisky très tendre, floral et fade. Dans le Ghosted Reserve 21, du whisky de grain de Dumbarton a été rajouté à ces malts. Le résultat est nettement meilleur, avec un whisky plus intense et agréable, même si le degré d’alcool est très similaire (42.8% pour le 21 ans  et 42% pour le 26 ans. Une bonne amélioration. L’Aisla Bay  était agréable, malté, amidonnée et légèrement tourbé. Aisla Bay est la récente distillerie de malt installée dans la distillerie de grain de Givran.

Wm Grant & Sons Ancient reserve: Givran, Ailsa Bay et les Ghosted Reserve

En Irlande, chez Irish Distiller’s, je ne pouvais résister au Redbreast 1999 Sherry Single Cask pour TWE, sur un sherry riche, doux et fruité, ainsi qu’un peu de cuir, de fruits exotiques et des épices douces. Très bon.

La gamme Redbreast familly et quelques Midleton

Du côté de Number One Drinks, il n’y avait pas de Karuizawa, car ils avaient vendus tous leurs stocks à un entrepreneur de Taiwan. Néanmoins, j’ai pu dégusté leur Ichiro Hanyu 15 ans Final Vintage, un malt doux, complexe, riche, modérément épicé et sur les noix, avec une certaine douceur. Très bon et un des dernier embouteillages, car le nombre de fûts restant était bien inférieur aux stocks de Karuizawa. L’ Ichiro’s Malt MWN Mizunara Wood Reserve était lourd, sur les noix, l’humus, les fruits secs et la figue. Les arômes de ce blended malt manquaient un peu de finesse.

La plupart des embouteillages pour Number One drinks

L’Ar 6 d’Elements of Islay était un très bon Ardbeg âgé, avec une initiale maturation en fût de bourbon, avant d’être transféré dans un fût de sherry pour 6 ans. Le whisky était tourbé, maritime et goudronneux, sur les raisins secs, la mélasse, le cacao, l’orange et le cuir. Des plus agréables. Je souhaitais également déguster le nouveau LG6, mais après avoir patienté plusieurs minutes sans succès, je suis parti vers d’autres explorations.

Les nouveauxElements of Islay, l' Ar7 et le Lg6

Le Braeval Old Particular  18 ans était particulièrement doux et rond, sur des arômes floraux frais et légers, la vanille, des fleurs jeunes et du pollen. L’Aultmore 25 ans XOP était très sherry, doux, floral et complexe, sur la mélasse, le cacao, beaucoup d’épices douces, un peu de baies rouges et d’agréables arômes fruités. Très bon et plus intense que le nouveau 25 ans officiel. Je n’ai pas dégusté les blends de Douglas Laing, car j’avais eu l’occasion d’en déguster quelques uns la semaine d’avant au Whisky Live Paris.

Douglas Laing, avec les single malts sur la gauche et les blends à droite

Chez Isle of Jura, j’étais ravi de découvrir leur nouveau Tastival 2016 embouteillé à 51%. Maturé initialement dans des ex-futs de bourbon,  il fut ensuite maturé dans 3 types de fûts de sherry différents, contribuant  à une influence riche, douce et juteuse du sherry, sur des arômes d’orange, de fruits secs, mandarine, caramel et un peu de cuir. Un bel équilibre  entre le sherry sec et doux. Vendu pour environ £80, c’est un bon rapport qualité/prix pour cette distillerie. L’Isle of Jura 30 ans était plus moelleux, round, sur les fruits secs, la mélasse, le cacao, les fruits secs et l’orange. Très bon et lourd, mais j’ai tout autant apprécié le Tastival.

Le stand d'Isle of Jura avec le 30 YO ans et le Tastival.

Un certain nombre de nouveaux produits d’Angus Dundee, a commencé par leur nouveau Glencadam Origin 1825, la nouvelle version sans mention d’âge est un whisky léger, frais, légèrement floral, sur le pollen et les fruits du verger. Le Glencadam 25 ans  était un whisky plus mature et complexe, sur les fruits jaunes, un peu de melon et de miel. Très bon. Le nouveau 17 ans Triple Cask Portwood finish était disponible, mais j’ai préféré déguster à la place le nouveau Tomintoul Tlath, l’équivalent de l’Origin chez Tomintoul. Nouveau pour moi, bien qu’embouteillé en 2015 à 50%, était le Tomintoul Decades, contenant du whisky distillé en 1965, 1975, 1985, 1995 et 2005, un whisky, doux, complexe, fin et élégant.

Quelques uns des Glencadam presentés pendant le Show

Bowmore présentait leur nouveau Bowmore 9 ans sherry matured, une version limitée pour la France et le Royaume-Uni, une version légrement fumée, maritime et très ronde de Bowmore, sur les baies rouges et des épices douces. La sélection de Glen Garioch était décevante, avec seulement le Founder’s Reserve et le 12 ans. La sélection de Laphroaig était à peine plus grande 10 YO, quarter cask and triple wood).

Le nouveau Bowmore 9 YO Sherry matured pour le marché français et du Royaume-uni.

Le nouveau Ledaig 1996 sherry finish était disponible, ainsi que le second batch du 18 ans. Le 1996 était agréable, tourbé, maritime et goudronneux, relativement moelleux et boisé, avec un peu de vanille et une légère influence du sherry.

La sélection de Ledaig et Deanston

La sélection de Kavalan était très large et j’était content de déguster le Fino, un Kavalan, rond, mature et malté, avec une influence relativement douce du raisin. Le fino était bien présent, sans être trop sec. Je ne pouvais résister de déguster à nouveau l’Amontillado, que je trouve excellent. Le Solist Manzanilla était légèrement plus sec que l’Amontillado, mais restait riche, fruité, bien équilibré et sur les fruits secs.

Une collection impressionante de Kavalan Taiwan single malts en dégustation

Le stand suivant était Teeling avec le Revival 15 ans Single Malt Rum matured et le Revival N°2 Calvados, qui sera revu ultérieurement. La version Rum  était très doux, avec de doux arômes sucrés (sucre de canne), sans trop dominer le whisky. Le rhum semble bien fonctionner avec les single malts irlandais. Quelques nouveaux Teeling sont annoncés, dont un 21 ans et une version de plus de 30 ans d’âge. Les stocks diminuent, mais sont suffisant pour maintenir  la disponibilité du produit, jusqu’à l’arrivée de la nouvelle production.

La gamme Teeling est composé de spirit, single malts, blends et single grains

Chez Hunter Laing, je ne pouvais résister de déguster leur nouveau Glen Garioch 1991 25 ans, un whisky moelleux, cireux, légèrement épicé et aromatique. Le Breaval 1997 The First Editions était floral, intense, bien équilibré et relativement complexe, avec un peu de caramel mou et dur. Le Laphroaig 2001 The First Editions était un des meilleurs Laphroaig que j’ai récemment dégusté. Un whisky très tourbé et intense, relativement complexe et maritime. Excellent.

La gamme Old Malt Cask, First Editions et un Sovereign chez Hunter Laing

Un des derniers arrêts était chez Whisky Show Exclusive/ The Whisky Exchange, où l’on m’a aimablement servi un verre de Tamanavulin Director’s Special, un excellent Tamnavulin floral, moelleux et très fruité, avec de forts arômes de banane. Avec Angus (un des co-ordinateurs du Whisky Show Old and Rare Glasgow), on a comparé le profil aromatique de ce whisky dans le verre « «Whisky Show »  et celui du verre « 1920s », qu’il a dessiné. Ce nouveau verre, de la forme d’un verre d’une lampe à huile offrait une meilleure séparation des arômes. Ce verre est soufflé main par Glengcairn. Le whisky de grain North of Scotland 50 ans est un embouteillage exclusif pour TWE, dont le nom  fut récemment acquis par TWE également. Le whisky était très moelleux, riche, complexe et intense, sans être boisé. Très bon. Le Springbank 21 ans Whisky Show était relativement épicé, maritime, salé, avec un peu de caramel dur et une légère influence du sherry.

Billy et les Whisky Show Exclusive à la fin du Whisky Show

Finalement, j’ai fait un bref arrêt chez Signatory Vintage, pour y déguster le Clynelish 1995 20 ans et le Caol Ila 1982 32 ans, qui seront revus ultérieurement.

Une très large sélection de Signatory, from the Cask Strength et Unchillfiltered

Sur le chemin de la sortie, je ne pu résister à l’appel de Gordon & MacPhail pour y déguster un Glenburgie 1995 Cask Strength et un Glen Grant 50 ans qui seront également revus ultérieurement.

Mon très (trop) bref arrêt chez Gordon & MacPhail

Le Whisky Show était très bien organisé, tout comme les précédentes éditions, avec une abondance de crachoirs et un très large choix de whiskies. Un très bon événement, même si les heures d’ouvertures, en particulier pour le jour Trade & Press sont courtes (5h heures, dont 4h30 de dégustation). De plus, les fameux Dream Dram, en particulier ceux pour 1-2 token (jetons) disparaissent très rapidement (parfois en  moins d’1 heure) pendant le week-end. Les visiteurs payant pour l’entrée et ces jetons, les organisateurs et exposants devraient considérer d’avoir plus d’1 bouteille par jour (ou pour certains pour le week-end), pour réduire la frustration de certains participants.

Je souhaite remercier tous les exposants pour leur courtoisies et amabilité, toujours disposés à répondre à mes questions et servant des doses correctes (environ 0.5-1 cl par vere).

Le thème de cette édition fut Masterpieces (Pièces de maître). J’ai manqué un grand nombre (majorité ?) des whiskies « Masterpieces », et j’ai fait l’impasse sur les Master Classes. Mon objectif principal était de déguster un maximum de nouveautés,  il n’est pas possible de parfaire sa culture et de déguster les whiskies en même temps. Idéalement, il serait recommandé de déguster les whiskies rares en ouverture du salon avec un palais frais et de poursuivre l’après-midi avec les master classes sur l’ensemble du week-end.

Au TWE Whisky Show, le nombre de nouveauté était plus limité qu’au Whisky Live Paris, mais les quantités servies au coin VIP ou sur les stands à Paris étaient parfois dérisoire, proche de 0.2-0.3 cl ou pour se mouiller les lèvres, ce qui obligeait à revenir plusieurs fois pour accumuler une quantité suffisante à la dégustation. Surprenamment, plusieurs nouveautés présentes au Whisky Live (p.ex,  Laphroaig Lore, BenRiach quarter cask (non-toubré) ou le Redbreast Lustau sherry finish) n’était pas disponible, ce qui fait deux salons complémentaires.

En conclusion, un Whisky Show très bon et bien organisé,  mais si l’ouverture pouvait être prolongée d’1 heure le lundi (ouverture à 10.00 au lien de 11.00), cela serait fort bien apprécié.

A l’année prochaine !
Slainte,
Patrick, 16 octobre 2016